2018 : à la suite de l’analyse des contraintes, 2 sites sont retenus :
Les Côtes à Montcel et Saint-Hilaire-la-Croix (voir carte), et les Girouettes à Montcel. Ils présentent à ce stade le meilleur compromis en termes d’emplacement, de contraintes aéronautiques (couloirs aériens), télécommunications (radar météo de Saint-Rémy-de-Blot), raccordement (accès au poste source d’Aigueperse), potentiel de vent, … Le projet présente alors un potentiel de 10 éoliennes, 6 aux Côtes et 4 aux Girouettes.
Phase de mesure du vent et des états initiaux
2019 : un mât de mesure de vent est installé en juin sur le site des Girouettes pour une campagne d’une année complète de mesure. Cette étape est indispensable pour évaluer le potentiel éolien réel. C’est également le démarrage des études des états initiaux, réalisées par des bureaux d’études : milieu naturel, patrimoine et paysage, milieu physique, milieu humain. On peut citer, par exemple, l’inventaire des espèces animales et végétales sur une année complète, l’analyse du contexte paysager jusqu’à 30 km autour… Malgré des coûts plus importants, l’association a choisi des bureaux d’études locaux et réputés pour la qualité et l’exhaustivité de leur diagnostic.
2020 : les mesures de vent confirment le potentiel éolien, proche du taux de charge moyen en France de 25%, (environ 2200 heures par an en équivalent pleine puissance). L’étude permet également de confirmer que le projet doit s’orienter sur des machines à grande voilure, c’est-à-dire présentant un diamètre de pales important et une vitesse de rotation plus lente, adaptées aux régimes de vent locaux.
2021 : la synthèse des états initiaux est présentée à l’association par les bureaux d’études. Les principaux enseignements figurent page suivante.
2022 : en janvier, le mât de mesure est déplacé sur le site des Côtes. Bien que relativement proche du site des Girouettes, le relief est assez différent, l’étude de vent sur un an est donc nécessaire. À ce stade, le potentiel de vent paraît alors plus important sur ce site, mais l’analyse du vent sur une année entière permettra de conforter ce constat. D’autre part, à l’été 2022, deux géobiologues ont étudié les zones d’implantation et émis des recommandations (étude non requise au niveau réglementaire). Une étude supplémentaire a été réalisée à l’automne pour évaluer la sensibilité aux vibrations générées par les travaux à l’explosif de la carrière située à proximité. Elle conclut à une absence d’impact sur les limites d’exploitation de la carrière en recourant, si nécessaire, à une réduction des charges explosives pour les tirs les plus proches.
Enfin, l’étude des risques de perturbation du radar météorologique de Saint-Rémy-de-Blot conclut à une absence d’impact.