Les impacts de l'éolen

Des BRUITS sur LE BRUIT des éoliennes…..

Les nuisances sonores sont souvent mises en avant quand on aborde le sujet des éoliennes. Qu’en est-il ?

Si la règlementation est appliquée, le niveau d’émergence, c’est-à-dire le bruit maximal que peut générer une éolienne ou un parc éolien, ne peut excéder 5 décibels en plus du bruit environnant sans les éoliennes.

Une éolienne moderne génère à titre indicatif 35 décibels à 500 mètres. Ceci est du même niveau qu’une conversation à voix basse.

Source : Observ’ER d’après Bruitparif

Pour l’installation d’éoliennes, des mesures de bruit sont faites avant l’installation.

Puis, on évalue les impacts liés à l’installation aux potentielles éoliennes sur la base :

  • des mesures précises de sens et de force des vents
  • des différentes implantations possibles
  • du type et hauteur des machines
  • de l’état initial sonore.

Les outils de simulations permettent d’appréhender le scénario le plus judicieux :

  • nombre de machines (on peut être amené à réduire le nombre)
  • position des machines
  • productible en fonctions des réductions de vitesse ou arrêts nécessaires pour être conforme aux réglementations

Ces données font partie du dossier d’instruction pour l’enquête publique.

Si l’on donne suite au projet, le choix final du fabricant de machines intégrera à nouveau ces aspects sonores. Chaque fabricant fournit les caractéristiques propres à sa machine, fonction des vitesses de rotation (niveau sonore / fréquences des sons émis….) afin d’affiner l’impact sur les lieux de vie.

De plus il peut exister des options, telles que des peignes permettant de réduire l’impact sonore

Des mesures de bruit sont ensuite faites après l’installation des machines. Si les 5 décibels supplémentaires sont dépassés, il est alors nécessaire de mettre en œuvre des mesures correctrices telles qu’un plan de bridage.

Le choix des éoliennes, l’entretien des machines, la qualité des campagnes de mesures sont essentiels au confort sonore. Un PROJET et une EXPLOITATION CITOYENNE sont une garantie vis-à-vis des riverains (exemple : « plan apéro » en pays de Vilaine qui limite les vitesses les débuts de soirées de week-end aux beaux jours).

A contrario, il peut exister des cas où, par recherche de rentabilité maxi, l’attention portée au confort sonore par des exploitants peu scrupuleux, ne soit pas une priorité. C’est pour éviter cela que Montcel Durable veut garder la gouvernance de A à Z et se préoccupe de rassembler suffisamment de fonds propres pour être indépendante.

 

Les plaintes concernant le bruit audible portent surtout sur l’intermittence et l’imprévisibilité du bruit émis. À partir de 2009, est apparu le terme ‘ »syndrome des éoliennes » dans la littérature scientifique, pour parler de symptômes déclarés par des riverains d’éoliennes : l’Académie de Médecine les considère comme des troubles associés à des facteurs environnementaux tolérés par la majorité de la population, et non expliqués par la science dans l’état actuel des connaissances.

Une étude en double aveugle, reproductible, a mis en évidence un effet nocebo, souvent renforcé par les contextes anti-éolien.

Ce symptôme de l’effet nocebo n’est pas spécifique à l’éolien, il a été rapporté concernant des élévations de trafic routier ou des hypersensibilités aux ondes magnétiques.

 

 

 

 

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