État du projet

Analyses des impacts acoustiques en passe d’être lancées!

Dès l’automne, les études d’impact de bruit vont pouvoir démarrer.

Pour choisir au mieux le nombre et la position des futures éoliennes avec le minimum d’impact possible, ces études sont obligatoires.

D’où vient le bruit produit par une éolienne?

Au delà de 200 mètres, le bruit des éoliennes provient essentiellement du bruit continu généré par le mouvement des pales, et du bruit périodique lié au passage des pales devant le mat. Plus la vitesse du vent est importante, plus les pales tournent vite, et plus le bruit est important. L’augmentation de la taille des éoliennes ne conduit pas nécessairement à une augmentation de l’impact sonore: plus une éolienne est grande, plus ses pales tournent lentement, donc le bruit émis n’augmente pas forcément.

Que doit-on mesurer?

Le but de l’étude d’impact acoustique est de prévoir l’émergence sonore liée au parc éolien. Elle s’exprime en décibels dB. C’est la différence entre le niveau de bruit ambiant, quand l’installation est en fonctionnement, et le bruit résiduel, quand le parc est à l’arrêt. On mesure ce bruit résiduel aux alentours des implantations potentielles des éoliennes du parc: c’est l’état sonore initial. Cet état sonore initial est lié aux facteurs environnementaux locaux: activité des riverains, circulation avoisinante, bruits de la faune et de la flore selon les conditions météorologiques…  Il peut varier sur une journée, mais aussi d’une saison à l’autre.

Après mesure de ce bruit résiduel, des modèles mathématiques et statistiques combinent ces données avec celles des mesures de vents, et permettent de prévoir l’émergence sonore liée à l’implantation du parc éolien.

Comment mesurer le bruit résiduel?

Trois textes réglementent les études acoustiques: un arrêt de 2011, une norme, et un guide du ministère de l’Environnement, datant de 2016. Les paramètres pris en compte sont:

  • La période de la campagne de mesure: pour avoir les les résultats les plus représentatifs possibles, nous avons choisi l’automne. En effet, l’hiver, le bruit résiduel est plus faible ( moins d’activités extérieures, neige, brouillard…), l’émergence sonore est donc plus grande, mais la population reste le plus souvent à l’intérieur, et l’impact sonore est peu représentatif. A l’inverse, l’été, le bruit résiduel est beaucoup plus important, l’impact serait minimisé. L’automne parait donc un bon compromis.
  • La durée de la campagne de mesure: La mesure doit permettre de mesurer le bruit résiduel sous les différents vents dominants identifiés lors de l’étude de vents. Avec une campagne trop courte, le risque serait de ne pas avoir de mesures correspondant à une orientation particulière du vent, et donc de ne pas prévoir certaines nuisances. Montcel Durable opte donc pour une période suffisamment longue, pour être certain de bien capter tous les secteurs de vent.
  • L’emplacement et le nombre de points de mesureL’aire d’étude est définie en fonction des vents dominants, et de la position des habitations qui peuvent être impactées. On étudie l’émergence sonore auprès des habitations les plus exposées: celles proches de l’implantation du parc, mais aussi celles plus éloignées où le bruit résiduel est faible, et celles situées sous les vents dominants. Le nombre et la positon des points de mesure sont à optimiser avec le bureau d’étude, pour être sûrs de bien capter tous les phénomènes locaux et de ne pas les sous-estimer.

Dans les zones retenues, Montcel Durable contactera des riverains. Ils pourront donner leur accord pour l’installation de sonomètres sur leur propriété:  ces appareils mesureront le bruit résiduel  jour et nuit.

Quid des résultats?

En fin de campagne, sur chaque point de mesure, le bureau d’étude calculera les émergences sonores prévisionnelles. Elles pourront être comparées aux critères réglementaires: ainsi, le bruit émergent ne devra pas dépasser:

  • 5 dB le jour
  • 3 dB la nuit

De plus, le bruit ambiant, éoliennes en fonctionnement, ne devra en aucun cas dépasser 35 dB, ce qui correspond au bruit d’une personne qui chuchote.

En fonction des résultats de cette étude, il faudra peut être optimiser le choix du modèle d’éoliennes, leur nombre, et leur implantation.

 

sources: Guide relatif à l’élaboration des études d’impacts des projets de parcs éoliens terrestres – Décembre 2016- p 137-155 ; Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer 

Pour plus d’information sur le bruit des éoliennes…

et…

 

 

 

 

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